La Mobilité comme capital ?
Mots clés
Mode de transport
Visuel

Contribution ouverte
Activé
Activer
Activé
Ajouter le trianglesi ce contenu est affiché dans la quinzaine
Désactivé
Intervenants
Texte
Introduction
<p>Les possibilités et les conditions de déplacement géographique prennent une importance croissante dans les questions de société liées à l’insertion économique et sociale. On en parle et on est confronté à leur réalisation dans les ménages, au travail, en vacances, etc. On en entend parler à la télévision, dans les discours politiques, économiques, scientifiques, dans les musées, à l’école, etc. Bref, se déplacer semble actuellement un enjeu important, et ce pour de multiples aspects de la vie quotidienne.</p><p>Mais où se situent les dimensions de la mobilité ? Dans le fait d’aller vite ? D’aller loin ? De se déplacer fréquemment ? A moindre frais ? D’être en mesure de faire varier ces « paramètres de la mobilité » selon le cas de figure ? D’être en mesure de diversifier ses modes de déplacement selon la situation ou le lieu ? D’être en mesure de faire évoluer sa manière de se déplacer pour faciliter l’évolution de sa manière de vivre ? Est-ce un choix ? Bref, est-ce la performance du déplacement géographique, et par conséquent les compétences requises par les performances recherchées ou est-ce la multiplication des manières de se déplacer qui importe ? Est-ce la maitrise d’une flexibilité spatio-temporelle posée comme mode de vie qui importe, ou la possibilité de répondre à des injonctions géographiques qui nous dépassent ? Et en dernier ressort, pour qui chacune de ces dimensions de la mobilité sont pertinentes : pour le chercheur, l’ingénieur, le transporteur, le politique, l’usager ?</p><p>Les sciences sociales ont tenté de répondre à ces questions en menant des recherches sur la « mobilité ». Le champ de recherche est vaste. Il est également plein d’hésitations. La première porte sur la question de la nature de la mobilité et de ses contours : est-ce une ressource ? Un potentiel ? Peut-on alors parler de « capital de mobilité » pour l’envisager ?</p><p>Les deux textes qui suivent ne se situent pas dans la même perspective pour envisager la « mobilité » et les questions qu’on lui pose. Ils ont pour objectif de faire partager aux lecteurs les discussions qui animent généralement les échanges académiques. Et ils ont finalement pour ambition, en explicitant leur position face aux notions de « mobilité » et de « capital de mobilité », de proposer une controverse qui alimente les manières de voir et de faire autour d’un fait qui apparait comme évident et acquis : la mobilité géographique.</p>Chapô
Les possibilités et les conditions de déplacement géographique prennent une importance croissante dans les questions de société liées à l’insertion économique et sociale. On en parle et on est confronté à leur réalisation au domicile, au travail, en vacances, etc. On en entend parler à la télévision, dans les discours politiques, économiques, scientifiques, dans les musées, à l’école, etc. Bref, se déplacer semble actuellement un enjeu important, et ce pour de multiples aspects de la vie quotidienne.
Envoyer une notification
Activé